Les experts estiment que le risque d’une éventuelle Apocalypse nucléaire est extrêmement élevé. C’est ce qu’a déclaré le président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokaïev, lors du VIIIe Congrès des religions mondiales et traditionnelles à Astana, rapporte Akornda.
« Les guerres hybrides menées dans différentes régions du monde n’ont pas de lignes de front clairement définies, mais elles font de nombreuses victimes, provoquent des flux massifs de réfugiés et causent d’énormes dommages à l’économie mondiale. Le risque d’un conflit nucléaire est très préoccupant, les experts estimant que la probabilité d’une telle Apocalypse n’a jamais été aussi élevée depuis des décennies. Malheureusement, au lieu d’initiatives constructives et d’une politique de détente, la pensée conflictuelle gagne du terrain, les fractures géopolitiques s’élargissent et les tensions sociales s’intensifient », a déclaré le président.
Il a souligné le rôle de la diplomatie et du dialogue dans une telle situation, ainsi que la nécessité de « surmonter l’aliénation mutuelle et de renforcer la confiance sur la scène internationale ».
À cet égard, M. Tokaïev a déclaré qu’il comptait sur les chefs religieux et leurs efforts pour empêcher « le monde de sombrer dans le chaos, en appelant de nombreux politiciens à faire preuve de bon sens, de bonne volonté et de responsabilité morale ».
Le président du Kazakhstan s’était déjà exprimé à plusieurs reprises sur l’importance du désarmement nucléaire. Au printemps dernier, se référant à des experts internationaux, M. Tokaïev avait déclaré que le risque d’utilisation d’ogives nucléaires augmentait et que « cela [pouvait] se produire à cause d’une erreur de calcul, d’un accident ou d’une escalade. Les conséquences d’une seule explosion peuvent être désastreuses ».



