Les douaniers russes et kazakhs ont déclaré ne pas être responsables des embouteillages records à la frontière

Capture d’écran vidéo

Le service des douanes du Kazakhstan, le Comité des recettes publiques du ministère des Finances, ne constate pas de files d’attente de camions à l’entrée en Russie depuis la république, a déclaré le service de presse du Comité à l’agence TASS.

« Les contrôles se déroulent normalement », indique le communiqué.

Le service des douanes kazakh a toutefois déclaré, en se référant aux transporteurs, que les contrôles des camions kazakhs avaient été renforcés sur les routes russes.

« Les transporteurs signalent des retards et des inspections qui compliquent les livraisons et entraînent des coûts supplémentaires. Pourtant, le Kazakhstan respecte les règles de l’UEE (Union économique eurasienne — ndlr), qui prévoit la libre circulation des marchandises entre les pays », a ajouté le service de presse.

Par ailleurs, le Service fédéral des douanes (FTS) de Russie a également démenti toute implication dans la formation des embouteillages. « Les autorités douanières russes ne créent pas d’obstacles à la libre circulation des véhicules et des marchandises dans le cadre du commerce mutuel », a déclaré l’administration à RBC.

Le FTS, se référant aux informations fournies par les chauffeurs, a indiqué que les embouteillages de camions se formaient sur les parkings du côté kazakh, et non directement aux points de passage. Du côté russe, aucune file d’attente n’a été signalée.

Le 18 septembre, les médias russes ont fait état d’embouteillages records de camions à la frontière entre la Russie et le Kazakhstan. Les raisons de ces embouteillages n’ont pas été officiellement communiquées. Parmi les causes possibles, les professionnels du secteur ont évoqué des « contrôles imprévus », la « lutte contre les importations parallèles en provenance de Chine » et la « recherche de contrefaçons ».

Un autre grand embouteillage de camions à la frontière entre la Russie et le Kazakhstan avait eu lieu en juin de cette année. Les citoyens ordinaires qui souhaitaient alors traverser la frontière rencontraient également des difficultés. Les ralentissement étaient dûs à l’augmentation traditionnelle du flux touristique en été, ainsi qu’aux nouvelles règles d’entrée en Russie, mises en application à partir du 30 juin.