L’Agence d’évaluation des connaissances et des qualifications du Ministère de l’enseignement supérieur, des sciences et des innovations de l’Ouzbékistan a démenti l’information précédemment diffusée selon laquelle les pays d’Asie centrale auraient signé un accord sur la reconnaissance mutuelle des diplômes universitaires sur leurs territoires respectifs. La déclaration correspondante a été publiée sur la chaîne Telegram du département.
Les collaborateurs de l’agence ont souligné que les informations concernant la reconnaissance mutuelle directe des diplômes du Kazakhstan, du Kirghizstan, du Tadjikistan et du Turkménistan en Ouzbékistan est inexacte, et qu’à ce jour, un tel accord international n’existait pas.
Les responsables ajoutent que dans les États de la région, la reconnaissance des diplômes délivrés à l’étranger s’effectue sur la base des exigences établies par la législation nationale de chaque république individuelle.
En Ouzbékistan, le processus est réglementé par la loi « Sur l’éducation » et les dispositions du décret gouvernemental « Sur la procédure de reconnaissance des documents d’éducation obtenus dans des États étrangers », émis le 24 juillet 2019.
« Cette disposition établit les catégories de documents d’éducation délivrés par des États étrangers, qui sont directement reconnus sur le territoire de l’Ouzbékistan », indique le communiqué de l’Agence d’évaluation des connaissances et des qualifications.
Rappelons que la semaine dernière, les médias ont diffusé une information selon laquelle le Cabinet des ministres du Kazakhstan aurait approuvé un accord intergouvernemental sur la reconnaissance des diplômes délivrés dans les pays d’Asie centrale sur leurs territoires respectifs.
Le décret du gouvernement kazakh indiquait que toutes les parties à l’accord reconnaissent les documents de fin d’études des établissements d’enseignement supérieur accrédités dans l’une des cinq républiques d’Asie centrale mentionnées et exerçant leurs activités de manière légale.
Une précision avait toutefois été apportée. L’Ouzbékistan, le Kirghizstan, le Tadjikistan et le Turkménistan ont convenu de prendre en compte les diplômes de tout établissement d’enseignement supérieur. Le Kazakhstan, quant à lui, ne reconnaît que les documents délivrés par les établissements figurant dans le top 1000 des classements mondiaux.
Peu après la publication, les autorités kirghizes ont déclaré que l’accord sur la reconnaissance des diplômes était en cours d’examen, mais que le document n’avait pas encore franchi toutes les étapes de la procédure d’approbation.