La ministre de l’Information du Kazakhstan réagit aux affaires visant les directions d’Orda.kz et de KazTAG

Aïda Balaeva. Photo du site kursiv.kz

La ministre de la Culture et de l’Information du Kazakhstan, Aïda Balaeva, a commenté les affaires pénales visant les directions de KazTAG et d’Orda.kz. Elle a assuré la presse sur sa page Facebook que le ministère de la Culture et de l’Information était là pour défendre les droits des médias qui n’ont pas enfreint la loi.

Selon Mme Balaeva, lorsque les relations entre les parties entrent dans le domaine juridique, l’intervention d’un organisme d’État peut être interprétée comme une pression sur le tribunal. Dans le même temps, le ministère de la Culture et de l’Information insiste pour que les affaires administratives ou pénales concernant les journalistes soient examinées de la manière la plus transparente et objective possible.

« Il est très important pour nous que la liberté d’expression soit respectée dans le pays et que tous les porteurs et diffuseurs d’information travaillent dans le cadre juridique », a souligné la ministre.

L’enquête contre la rédactrice en chef du média ORDA.kz, Gulnara Bajkenova, a été révélée début décembre. Elle est accusée de « diffusion répétée et intentionnelle d’informations manifestement fausses ». Par décision de justice, Mme Bajkenova a été placée en résidence surveillée pour deux mois.

Il y a quelques jours, il a également été fait état d’une affaire pénale visant le directeur général de l’Agence télégraphique kazakhe (KazTAG), Aset Mataev, ainsi que le rédacteur en chef Amir Kasenov. Ils ont été déclarés suspects suite à une plainte de la société Freedom Finance. Cette dernière a déposé plainte en raison de publications de l’agence sur de prétendus schémas frauduleux de sa direction.

KazTAG estime que l’affaire a été ouverte « dans le but d’intimider ». Selon la rédaction, des employés de l’administration présidentielle et des représentants du soi-disant « ancien Kazakhstan » seraient impliqués dans cette affaire.